CHRISTOPHER J. LAMORA, AMBASSADEUR DES USA AU CAMEROUN FACE À LA PRESSE

L’intégralité du dis­cours de l’ambassa­deur des États-Unis, S.E. Christopher J. La­mora, à l’occasion du débat organisé lors de la Journée mondiale de la presse, vendredi, 4 mai 2023, à la salle polyvalente, de l’am­bassade des États-Unis, à Yaoundé.

“Bonjour, Chers pro­fessionnels des mé­dia, j’aimerais vous remercier pour vous être joints à nous au­jourd’hui à la chancellerie de l’Ambassade des États-Unis, ainsi qu’à notre an­tenne de Douala.

Chaque année, la Journée mondiale de la liberté de la presse est l’opportunité pour nous d’évaluer la si­tuation de la liberté de la presse dans le monde et d’y réfléchir.

Le thème de cette année est « Façonner un avenir de droits: La liberté d’ex­pression, moteur de tous les droits de l’Homme ».

La promotion de la démo­cratie, de la bonne gou­vernance et du respect des droits de l’Homme est au coeur de la politique étrangère des États-Unis, et une presse libre est es­sentielle au progrès hu­main et à la promotion des droits de l’Homme. Nous pensons que tous les gouvernements doivent protéger et promouvoir les droits d’une presse libre, ainsi que la sécurité des journalistes.

Ici, à l’ambassade des États-Unis, nous nous en­gageons à soutenir la li­berté des médias et la li­berté d’expression par le biais de programmes d’échanges, de formation professionnelle et d’ateliers d’éducation aux médias. Une presse libre exerce son pouvoir de dénoncer les abus, d’exiger des comptes aux dirigeants et de donner aux individus le type d’information dont ils ont besoin pour avoir une influence significative sur leur société.

Et il s’agit de vous. Le travail que chacun d’entre vous accomplit chaque jour pour informer le peu­ple camerounais est in­croyablement important. Vous devriez être fiers du travail fondamental que vous accomplissez, parfois même au péril de votre sécurité personnelle. Je comprends que les jour­nalistes camerounais tra­versent une période très difficile, notamment en rai­son des difficultés écono­miques et des menaces auxquelles ils font face.

Et je m’imagine que votre travail est encore plus dif­ficile après l’assassinat de l’un des vôtres, Martinez Zogo. Une fois de plus, je tiens à présenter mes sin­cères condoléances à sa famille, à ses amis et à ses collègues.

Avant de conclure, j’aime­rais remercier nos deux orateurs de cette journée, messieurs Georges Alain Boyomo et Kini Nsom, tous deux journalistes came­rounais expérimentés et anciens participants à des programmes d’échange et de formation de journa­listes, financés par le gou­vernement des États-Unis. Ils animeront le débat de ce jour sur comment pro­mouvoir la liberté de la presse et comment gérer les nombreux défis aux­quels vous êtes tous confrontés.

Je vous souhaite à tous une discussion fructueuse.

We are together/On est ensemble.

Je vous remercie pour vo­tre aimable attention