Depuis des décennies, la FIFA, censée être l’organe impartial et régulateur du football mondial, montre un mépris flagrant et systématique envers les nations africaines lors des compétitions internationales. Une telle partialité ne peut plus être tolérée, et il est grand temps de dénoncer ces pratiques discriminatoires qui ternissent l’esprit même du football – un sport censé unir les peuples et offrir une compétition juste et équitable.
Ici, L’indignation est à son comble au sein du football africain. Une fois de plus, la FIFA montre son mépris et son manque de respect flagrant envers les nations africaines sur la scène mondiale. Cette injustice n’est pas nouvelle. Les exemples sont nombreux, mais ce qui s’est passé lors de la Coupe du Monde U-20, avec le Cameroun en ligne de mire, est une énième illustration de l’arrogance de la FIFA et de son système biaisé.
Lors de cette dernière Coupe du Monde U-20, le Cameroun s’est vu infliger des décisions d’arbitrage scandaleuses, favorisant des équipes adverses au détriment de la justice sportive. Deux matchs en particulier ont mis en lumière ces inégalités flagrantes : Cameroun vs Colombie et Cameroun vs Brésil. Lors du premier match contre la Colombie, une main évidente dans la surface colombienne a été totalement ignorée par l’arbitre, privant le Cameroun d’un penalty qui aurait pu changer le cours de la rencontre. Pourtant, dans d’autres cas similaires avec des équipes européennes ou sud-américaines, le recours au VAR ne tarde pas et les décisions sont systématiquement revues.
Le deuxième affront fut contre le Brésil, où un penalty douteux fut accordé aux Brésiliens, sans même que la situation soit suffisamment justifiée. Alors que l’arbitrage semble rigide et intraitable quand il s’agit des équipes africaines, il semble tout à coup “flexible” lorsqu’il s’agit de nations plus influentes dans le monde du football. Cette disparité est choquante et insoutenable.
Mais ce n’est pas tout. La FIFA n’a pas seulement refusé de rendre justice sur le terrain. Elle s’est également acharnée contre ceux qui osent dénoncer ce système corrompu et inéquitable. Samuel Eto’o, président de la Fédération Camerounaise de Football (FECAFOOT) et l’une des figures les plus respectées du football africain, en a fait les frais. Suite à ses critiques contre l’injustice dont le Cameroun a été victime lors de ces matchs, Eto’o a été suspendu pour une durée de six mois, une sanction démesurée et injustifiée.
La raison officielle de cette suspension reste vague et floue. Les autorités de la FIFA invoquent des propos “jugés inappropriés”, alors qu’en réalité, Eto’o n’a fait que dire tout haut ce que tout le monde pensait tout bas. Pourquoi la FIFA s’acharne-t-elle ainsi à faire taire les voix africaines qui s’élèvent contre des décisions manifestement injustes ? Pourquoi Samuel Eto’o, qui a toujours défendu les intérêts du football africain avec dignité et passion, est-il puni pour avoir défendu l’équité ?
Cette suspension n’est rien de moins qu’un acte de répression visant à museler toute forme de rébellion contre l’ordre établi par la FIFA, un ordre où les nations africaines sont constamment placées en position d’infériorité. L’arbitraire est devenu la norme lorsqu’il s’agit de traiter les affaires du football africain. Les erreurs d’arbitrage se multiplient lors des grandes compétitions mondiales, mais elles ne semblent jamais être corrigées lorsqu’elles affectent les équipes africaines.
Le football africain, pourtant riche de talents et de passion, est systématiquement marginalisé par une institution qui préfère protéger les intérêts de ses élites au détriment de la justice sportive. Le continent mérite mieux. L’Afrique mérite que ses joueurs, ses entraîneurs, et ses dirigeants soient traités avec le même respect que ceux des autres continents. Il est temps que la FIFA rende des comptes, que l’égalité soit rétablie, et que les sanctions démesurées comme celle infligée à Samuel Eto’o cessent de museler les voix qui réclament la justice.
Le football est un sport universel. Ses règles doivent être les mêmes pour tous. L’Afrique a trop longtemps souffert de cette injustice flagrante, et la situation doit impérativement changer. Il est temps de briser ce cercle vicieux d’inégalités qui entrave le développement du football africain et méprise la dignité des nations africaines.
Il est inacceptable qu’à ce jour, les nations africaines continuent de subir de telles injustices sans conséquence pour ceux qui en sont responsables. La FIFA doit cesser de protéger les intérêts des puissances établies et offrir une chance équitable à chaque nation, quelle que soit sa provenance. L’Afrique ne réclame pas de faveur, mais l’égalité et la justice. Tant que ces conditions ne seront pas réunies, la crédibilité de la FIFA et du football mondial sera entachée par des soupçons de manipulation et de favoritisme.
Assez de l’arrogance, assez des décisions partiales. L’Afrique mérite mieux, le football mérite mieux. Il est temps pour la FIFA de réévaluer ses pratiques et de faire preuve d’un véritable engagement envers l’équité. Car si l’injustice perdure, c’est tout le sport mondial qui en sera affecté.