FINALE EXPLOSIVE: QUAND CHELSEA ENTERRE LE PSG ET QUE TRUMP ET ENRIQUE FONT DÉRAILLER LE PROTOCOLE

Franck Gutenberg
FiFa

NEW YORK — Ce qui devait être une célébration du football mondial s’est mué en scène surréaliste entre humiliation sportive, provocation présidentielle, et pugilat digne d’un ring de boxe. La finale de la Coupe du Monde des Clubs 2025, disputée au MetLife Stadium du New Jersey, a vu Chelsea écraser le Paris Saint-Germain 3-0, mais ce n’est ni la performance de Cole Palmer ni le trophée brandi qui ont alimenté les gros titres… c’est le chaos diplomatique et sportif hors-pelouse.

Trump, l’invité qui confisque le show

Présent pour remettre les médailles, Donald Trump, visiblement peu concerné par le match (à en croire ses paupières lourdes captées par les caméras), a décidé de transformer la cérémonie protocolaire en Trump Show. Malgré les injonctions du président de la FIFA, Gianni Infantino, il a refusé de quitter le podium après la remise du trophée.

Le capitaine de Chelsea Reece James et le gardien Robert Sanchez ont dû lui demander de partir pour célébrer entre coéquipiers. Trump, stoïque, n’a pas bougé. Résultat : les Blues ont levé leur trophée avec un ancien président campé au milieu de la photo de famille, comme un invité gênant refusant de quitter la fête.

Le public, lui, n’a pas été dupe. Applaudi à son arrivée, Trump a été massivement hué dès que son visage est apparu sur l’écran géant. Le symbole était clair : l’homme politique divise jusque dans les stades.

Luis Enrique: De la défaite à l’étranglement

Mais le vrai coup de théâtre est venu quelques minutes plus tard, côté PSG. Luis Enrique, déjà sous pression après une saison éprouvante, a littéralement pété les plombs.

Alors que Chelsea fêtait son sacre, l’entraîneur espagnol a été vu empoignant violemment l’attaquant Joao Pedro à la gorge, le plaquant au sol sous les yeux ébahis des journalistes et des caméras. Des échauffourées ont alors éclaté entre les membres des deux équipes, transformant la pelouse en champ de bataille.

Face à la presse, Enrique a tenté de minimiser, affirmant vouloir “désamorcer une situation explosive”, et non l’aggraver.

« C’est le stress, la pression… Ce n’était pas le bon moment, je voulais simplement séparer les joueurs. »

Mais les images contredisent largement cette version diplomatique. On y voit clairement Enrique saisir Joao Pedro par le cou, déclenchant l’ire du banc de Chelsea.

Un PSG humilié, un Chelsea souverain

Sur le plan sportif, la soirée fut une démonstration de puissance pour Chelsea, porté par un doublé éclatant de Cole Palmer et un but de Joao Pedro, la cible malheureuse d’Enrique. Côté parisien, l’abattement est total : un nouveau trophée manqué, des nerfs qui lâchent, et un coach en pleine implosion médiatique.

En conférence de presse, Enrique a tenté une pirouette psychologique :

« Nous ne sommes pas des perdants. Un perdant, c’est celui qui abandonne. »
Un discours creux qui n’a pas convaincu.

Un avant-goût de la Coupe du Monde 2026 ?

Cet épisode interroge : la FIFA est-elle prête pour 2026 ? Car si cette finale était une répétition pour la grande messe du football international organisée aux États-Unis, le spectacle donné au MetLife Stadium laisse songeur.

Entre les ambitions de Trump de revenir à la Maison-Blanche, ses apparitions de plus en plus intrusives dans les sphères sportives, et un Luis Enrique qui étrangle littéralement ses adversaires, le football semble relégué au second plan.

Football ou théâtre d’ombres ?

La Coupe du Monde des Clubs 2025 a bien désigné un vainqueur : Chelsea, dominateur sur le terrain. Mais dans les coulisses, ce sont le chaos, l’égo surdimensionné et la perte de contrôle qui ont triomphé. Le sport roi mérite mieux qu’un spectacle de foire mêlant politique, violence et provocations. Une chose est sûre : le football mondial est entré dans une nouvelle ère  celle du cirque géopolitico-médiatique.