Le Cameroun avance vers les élections de 2025 avec les mêmes symptômes que les décennies précédentes : un régime usé jusqu’à la corde, une jeunesse désabusée, des partis d’opposition dispersés comme des confettis idéologiques, et une armée prête à protéger le trône au lieu de la nation. Mais une idée monte dans les consciences: et si cette fois, on faisait autrement ?
Et si l’opposition camerounaise formait une vraie coalition nationale ? Un pacte inédit, non pas pour partager des postes, mais pour arracher le pays des griffes de la stagnation.
Un candidat unique: la seule issue possible
Face à une machine électorale verrouillée, la division de l’opposition n’est pas seulement une erreur stratégique c’est une condamnation anticipée. Les mêmes erreurs produisent les mêmes échecs. Il est temps de rompre le cycle.
Un seul candidat porté par tous les partis démocratiques, soutenu par la diaspora, les syndicats, la société civile et les jeunes : voilà l’arme fatale contre l’oligarchie moribonde. Ce candidat ne sera pas un “sauveur”, mais un symbole d’union, porteur d’un programme commun, rédigé par tous, pour tous.
Un gouvernement de coalition basé sur un quota équitable
Une fois élu, ce président de la rupture ne gouvernera pas seul. Il mettra en place un gouvernement de coalition proportionnelle, inspiré du modèle américain de représentativité inclusive, voire du modèle kenyan post-crise.
Chaque parti membre de la coalition se verrait attribuer des portefeuilles en fonction des résultats obtenus aux législatives. Un quota garanti de représentation pour les femmes, les jeunes, les régions marginalisées (Nord, Sud-Ouest, Nord-Ouest), et même pour les Camerounais de la diaspora.
Ainsi, fini les gouvernements monolithiques, les nominations clientélistes, et le recyclage des fossoyeurs de la République. Place à un exécutif pluraliste, équilibré, sous surveillance du peuple.
Réformes immédiates à instaurer :
Voici quelques axes prioritaires à lancer dès les 100 premiers jours d’un tel gouvernement :
Une nouvelle République, pas une nouvelle comédie
Le changement ne se décrète pas. Il se prépare, s’organise, se pense. Et surtout: il se gagne en équipe.
L’unité de l’opposition n’est pas une faveur à faire à la population. C’est un devoir de survie nationale.
Et si certains leaders préfèrent encore leurs petits partis à leurs grands rêves, alors qu’ils sachent que l’Histoire retiendra leur silence, leur égo, et leur trahison.